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20 juillet 2009
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17:50
Toile à l'huile de 100 x 50Quand j'ai visité l'exposition sur les cathédrales de Monet, en 1994 à Rouen, je me suis enthousiasmé sur cette façon de traiter les séries, tous les formats étaient identiques. La matière, si reconnaissable chez Monet, faite de petites touches juxtaposées donne une intensité à la couleur (j'ai été déçu, en visitant la première expo du musée des impressionnismes à Giverny de ne pas retrouver cette matière magique! Il y est présenté en majorité des fonds d'atelier, non finis, signés au tampon, Mais comme ce sont des Monet....)
Sans m'assimiler au copain de Clemenceau, à ma modeste échelle, j'ai souvent travaillé de cette façon, m'imposant un thème, une gamme de couleur ou un format.
Moi qui ai tendance, avec mon bon caractère de breton à un peu m'obstiner, sinon à "polarder" sur ma toile, cette façon m'apprend des automatismes d'éxécution, ce qui rend la touche finale plus libre, moins appliquée, plus spontanée.
Mon ami Claude le Ricle, génial peintre havrais, m'avait conseillé, avec toute sa bienveillance, de ne plus faire une peinture aussi "propre" pour qu'elle gagne en force et intensité.
J'ai suivi ce conseil, il est des critiques,quand elles sont étayées, comme certains rejets de jury de salon, qui sont salutaires au jeune peintre, à la condition, évidemment qu'il ne soit pas en extase devant son oeuvre au moindre coup de pinceau...Mais c'est une autre histoire!!!
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