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  • : Le blog de François Mahé
  • : Montrer mes créations d'artiste, les lieux, les moments, les copains et les amateurs de peinture ....
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  • François Mahé
  • Né en 1950 je vis dans le Finistère Sud.
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10 décembre 2010 5 10 /12 /décembre /2010 18:34

1008 repos à l'atelier 80 x 80

 

 

Un nu pour la beauté, un chat pour l'animalité, enfin des fauteuils pour le confort, cette toile de 80 x 80 est peinte à l'huile, j'ai essayé de jouer sur les teintes d'ocre et marron glacé ( c'est l'époque ) la photo ne rend pas tout à fait comme la toile.

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27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 18:14

27 oct 1

 

Hommage à L.F : femme nue, Pluto et deux fauteuils.Toile à l'huile de 60 figure : 1,30 x 0,97

 

Grande nouvelle: j'ai dix huit ans

 

Fin juin, nous sommes allés voir l'expo Lucian Freud à Paris, je connaissais très peu,et surtout, ne m'attendais pas à avoir un tel choc devant cette oeuvre grandiose.

Quand j'étais adolescent, j'avais ressenti le même éblouissement en découvrant la peinture de Michel Ciry.Il arrive parfois que j'éprouve une déception après la visite de ces grandes expos soutenues par un tambourinage médiatique énorme, ce fut le cas pour Modigliani au palais du luxembourg, l'expo était dans le noir avec une loupiote pour éclairer toile ou dessin, c'est d'autant plus frustrant que le bel italien était un homme d'éclat et de lumière. Et je ne vous cause pas de l'expo sur le "sermon" de Gauguin à Quimper: une poignée de toiles, de ses amis, et des pages et des pages de littérature pseudo intello au cas où le visiteur serait trop c.. pour regarder la peinture et si possible s'en émouvoir .

Je reviens à Lucian Freud, la présentation impeccable, des toiles de grands format avec suffisamment de recul pour en apprécier le dessin (fabuleux), la composition et la technique dignes d'un Vélasquez , je dois dire que ça met du beaume au coeur, aujourd'hui où certains se pâment devant des gribouillis informes*

Cette peinture sent l'huile et la sueur, la joie de peindre et la necéssité absolue de brasser la couleur. C'est le travail d'un artiste au regard d'aigle qui taille dans le vif. Lucian Freud ne peint pas des modèles maigres ou gros mais l'humanité avec ses ors et ses travers. On est bien loin des critères esthétiques de l'époque où les publicistes sont les grands ordonnateurs du "Beau".

Je ne suis pas sorti du centre Pompidou indemne et cette peinture me trotte depuis dans le ciboulot et s'il m'arrive après certaines expos dites d'art contemporain de me poser la question: "ne devrais-je pas jeter mes pinceaux au bûcher de la modernité?" Après avoir vu L.F. j'ai une envie furieuse de peindre.

 

* Je n'irai pas voir l'expo de Basquiat au musée d'art moderne de la ville de Paris.

 

 

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6 mai 2010 4 06 /05 /mai /2010 19:26

1003 40 x 80 l'intrus

 

L’intrus,

Dans un premier temps, j’ai nommé cette toile « l’intrus » C’est une huile de format 80 x 40.

Finalement , qui est l’intrus dans cette scène d’intimité ? Est ce bon Loulou qui semble bien dans ses pénates et nous regarde ! Nous, c’est à dire le barbouilleur ou alors… vous qui regardez cette toile. Il est des mystères dans l’histoire de l’Art qui nous laissent dans une cruelle interrogation. Peut-être que dans cent ans, un  critique d’art inspiré trouvera une réponse, alors, là, chapeau bas, monsieur.

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18 avril 2010 7 18 /04 /avril /2010 22:59

1010 gauche

 

Le menhir d'or , panneau de gauche : toile de 80 x 40 peinte à l'huile

 

1011centre

 

Le menhir d'or, panneau central : toile de 80 x 40 peinte à l'huile

 

1012droite

 

Le menhir d'or, panneau de droite : toile de 80 x 40 peinte à l'huile

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18 avril 2010 7 18 /04 /avril /2010 22:55

1010 gauche1011centre1012droite

 

J’ai essayé de composer ses trois toiles dans un ensemble qui est un peu plus grand que le 50 figure, la toile mesure1,22m sur 80cm. Je l’ai composée dans son ensemble et individuellement sur chaque panneau. La référence au baiser de Klimt m’a permis la forme monolithique du Menhir d’or

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11 avril 2010 7 11 /04 /avril /2010 16:30

1001 10 Pay l'instant

 

étude pour le menhir d'or, huile 10 Paysage

Le nu,

Je vais pouvoir mettre un peu de nouveauté sur mon blog, je crois que j’ai décidé que ma nouvelles série est finie, c’est signé, après, on verra bien…

J’ai eu la visite d’un couple d’amateurs à l’atelier, je les trouvais fort marris de ne pas voir des bateaux, sujet très prisé dans le Finistère, ou à la limite des bretonnes en coiffes dansant ici et là au son des binious et des bombardes.

Et oui, je fais des nus , on pourrait presque dire des nues que je porte au nues, dans un précédent article,  je constatais qu’un artiste, s’il est sincère, ce qui n’est pas toujours le cas, fait et refait une même toile, une sorte d’autoportrait camouflé plus ou moins esthétiquement par le biais de la technique  et de l’habileté…

Bientôt vieillard presque caduque, mais déjà obsolète, tant que je serais capable de tenir un pinceau Je chercherai et chercherai encore le mystère de cette créature si loin de nous, pauvres hommes, la femme est un continent non exploré disait l’autre.

Dans cette série je tente de faire partager au visiteur cet instant magique, ce mystère où la beauté féminine qui s’offre nous subjugue que l’on soit un ado boutonneux ou son aïeul.

 

Je suis d’un autre pays que le votre, d’un autre quartier, d’une autre solitude

Je m’invente aujourd’hui des chemins de traverse

J’attends des mutants

Biologiquement, je m’arrange avec l’idée que je me fais de la Biologie

Léo Ferré la solitude

 

1002 30 x 60 le moment

 

étude pour le menhir d'or, huile, 30 x 60

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31 mars 2010 3 31 /03 /mars /2010 19:21

z

 

Le Sacré

« le grand cirque », J’ai repris cette toile (50 figure) que j’avais peinte en 2007, je la trouvais trop « molle » avec ses aplats en trois couleurs. Je l’ai travaillée avec des matières, simplifiée en supprimant un personnage, les couleurs plus contrastées la réveillent, pour l’instant, je ne la touche plus, craché, juré !

Discutant avec mon ami Maurice  Dubuc, un excellent barbouilleur fécampois *,,  je m’étonnais d’avoir peu de commentaires dans mes articles  contre Picasso. Certes , le bel espagnol a fait quelques chef d’œuvres, beaucoup de toiles intéressantes et une quantité de gros cacas. Avec mon coté provocateur et une mauvaise foi de bon aloi qui ne s’arrange pas avec l’âge…j’aime encore balancer un pavé dans la mare de la pensée correcte. Comme par exemple qu’il n’aimait pas les femmes pour les arranger dans ses peintures comme il le faisait, il ne les utilisait pour assouvir ses propres fantasmes.

En critiquant Picasso, je touche au sacré, alors là, ce n’est pas bien du tout, il vaut mieux dire devant  une toile comme la maya : je manque de culture, je n’ai pas les clés, je ne peux pas me permettre de juger…

Il n’est pas nécessaire d’avoir fait des études de musicologie, quand on entend par hasard une musique de William Scheller ou du Mozart, l’oreille est titillée agréablement autant qu ‘elle est agressée par les vociférations de certains rappeurs. Là ,on ose le dire.

Dans l’histoire le sacré était réservé aux religions  et aux rois , oints du seigneur, et qui détenaient leur pouvoir par la grâce de Dieu. Aujourd’hui, on a tué les mentors traditionnels, l’instit , le maire, le curé, le médecin…On sacralise alors  tout ce qui touche à l’argent et par là même l’artiste qui vend cher, le producteur de télé…Curieuse époque ! Non ?

*http://pagesperso-orange.fr/catherine.bailleul/sitemauricedubuc/galerie.htm

 

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23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 12:42
le-grand-atelier-60F.jpg

Le grand atelier

Je travaille, mais , je ne sais si c’est cet hiver en prolongation mais je bosse de plus en plus lentement, les nouvelles toiles sont encore sur le chevalet .

Ce grand atelier représente celui du Havre, c’était ce que je voyais au réveil, le lit était placé au fond et le chevalet était éclairé par le puits de lumière, la référence à Klimt est bien sur symbolique .

Toile à l'huile de format 60 figure

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8 mars 2010 1 08 /03 /mars /2010 15:34

Je veux dédier ce poème
A toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu'on connaît à peine
Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais

 


A celle qu'on voit apparaître
Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s'évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu'on en demeure épanoui



A la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu'on est seul, peut-être, à comprendre
Et qu'on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré sa main

 

Antoine Pol

 

les amoureux du Havre 100x100

Les Amoureux du Havre, toile à l'huile 1m x 1m

Bonne fête à vous toutes

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31 janvier 2010 7 31 /01 /janvier /2010 12:36

0901 traces le réveil 50F405-Es-muss-sein-76405-60-F.jpg La Question de l'inspiration  

Botticelli

 

Je devais avoir treize ou quatorze ans quand j'ai vu pour la première fois une reproduction de la naissance de Vénus, les bouillonnements de mes jeunes hormones en étaient peut-être la cause, toujours est-il que ce fut un de mes plus grands éblouissements .

Quarante cinq balais après , j'ai encore cet émerveillement. Je ne connais pas de toile qui dégage autant de sensualité et d'érotisme. Quand le peintre ou le sculpteur du moyen age représente une nativité où l’enfant jésus est plus grand que sa mère, c'est pour hiérarchiser sa scène, L'artiste de Lascaux faisait de même ; et les vrais artistes d'aujourd'hui encore.

Quand vers 1485 le bon Sandro peint sa Vénus, ce fabuleux dessinateur connaît la perspective, les proportions . Ses déformations sont volontaires et les contrastes donnent encore plus de force et d'intensité à la scène. Le visage est celui d'une adolescente moderne ni timide ni exhibitionniste, elle regarde calmement le spectateur et s'offre sans provocations. Graphiquement, peu de modelé, une fine ligne noire décrit les traits, un peu à la manière des dessinateurs de BD.

La sagesse de ce visage est contrasté par une cerne, un ombrage sous les yeux comme le regard d’une femme après l'étreinte.

 Les épaules ne sont pas fermes mais tombantes, Modigliani utilisera cette courbe qui oblige le spectateur à regarder le visage et qui ôte toute agressivité à la représentation, contrairement les créateurs de BD feront des épaules très carrées à leurs combatifs héros, le modelé du ventre, les hanches larges et les cuisses solides laisse présager des maternités aisées. En contraste les seins sont ceux d'une toute jeune fille.

On remarquera que la Vénus est pourvue d’un nombril, Botticelli connaît les Ecritures mais veut en faire une femme ordinaire…

La pose augmente encore l'effet érotique, elle se montre sans se montrer, elle se dissimule par pur hasard, la pépette sur la plage en mini bikini est bien plus attirante que sa copine qui étale tous ses charmes, les psy expliquent que le désir vient de la frustration.

La chevelure luxuriante est irréaliste elle fait penser à une gerbe de blé d'or tressée comme les cornes d'abondance, celui qui aura l'amour de la Vénus aura la richesse. Et nous pauvres petits hommes , nous ne pouvons qu'espérer le consentement de la Vénus !!!

 

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